Jeff KOWATCH
Jeff Kowatch, né en Californie en 1965, s’est installé en Belgique il y a quinze ans après avoir travaillé à New York pendant une dizaine d’année. Il développe une peinture de coloriste marquée par les grands abstraits américains, de Mark Rothko à Brice Marden et, pour la technique, par les grands peintres flamands, Rembrandt en particulier, dont il s’est réapproprié les recettes d’huile de lin, qui donnent à sa peinture un effet particulier de profondeur et de transparence, propre aux glacis du Nord.
Man Jok, est le nom coréen donné à Jeff Kowatch lors de son initiation à la méditation zen, dans les années 1990. Il signifie «Plénitude immobile», un état recherché par Jeff Kowatch dans sa vie et dans ses œuvres.
« Jeff Kowatch témoigne d’une recherche aussi exigeante qu’originale : celle de la musique du monde. Tantôt tonitruante et féroce; tantôt délicate dans ses polyphonies. Un monde de lumière qui évoque aussi bien le Monet tardif et ses nymphéas féeriques que le Rothko mystique qui dénoue dans ses champs de couleurs pures la diversité d’un monde voué au seul spirituel. Entre l’assomption jubilatoire des pastels luxuriants et la calme méditation des grands tableaux où les formes trouvent leur équilibre passe une même respiration. »
Michel Draguet, extrait de Plénitude et mascare colorées, 2018
Menées en parallèle, ces deux techniques s’ancrent dans la même pratique de superpositions de couches et de couleurs dans le temps longs (jusqu’à trois ans de travail continu pour certaines des œuvres exposées).
L’impression qu’elle dégage parait toutefois opposée : de grands glacis sur toile tout en intériorité et en silences ouatés d’une côté, des « drawings » : pleins de fougue et d’énergie vive de l’autre.
Présentation de l’œuvre exposée au chai
Date d’acquisition : 2021
Exposée dans le stockage
Que Seurat Seurat, 2019
Bâtons À L’Huile Sur Dibond, H 235 x L 190 cm